Comment faire ses courses pour composer des menus variés et manger équilibré ?

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Gagner du temps, ne pas trop dépenser, composer des menus variés, pour soi ou pour toute sa famille… Faire ses courses pour manger varié et équilibré toute la semaine peut devenir un vrai casse-tête ! On vous donne quelques conseils et astuces pour vous faciliter la tâche.

Planifiez vos menus et faite une liste de courses

  • Mieux vaut prévoir les menus de la semaine à venir en fonction de son emploi du temps (manque de temps pour cuisiner, repas à l’extérieur…) : cela évite la panne d’inspiration en faisant les courses et au moment de préparer le repas. Pour vous aider, pensez à utiliser la Fabrique à menus.
  • Faites un rapide état des lieux du contenu de vos placards, de votre réfrigérateur et de votre congélateur, et établissez une liste de courses pour les repas de la semaine. Cela vous permettra de gagner du temps en magasin mais aussi d’éviter d’être tenté par des produits dont vous n’avez a priori pas besoin.

Les aliments indispensables à mettre sur sa liste de courses pour varier facilement ses repas

Féculents complets, légumes secs, œufs, légumes et poisson nature surgelés ou en conserves non cuisinées … Certains aliments sont des « indispensables » à avoir toujours en stock chez soi. En plus de se conserver longtemps (sauf les produits laitiers, les œufs, et les légumes frais), ils permettent de réaliser rapidement beaucoup de plats simples et équilibrés et de varier les saveurs !

Pensez à fournir vos placards, votre réfrigérateur et/ou votre congélateur en « indispensables » :

  • des féculents (pâtes, riz, semoule…) complets de préférence,
  • des légumes nature frais ou surgelés,
  • des légumes secs (pois chiches, lentilles, haricots…) en paquet à cuire ou cuits en bocal,
  • des œufs,
  • du poisson nature surgelé et des conserves non cuisinées : poisson (sardines, thon au naturel), …
  • des produits laitiers : du lait, des yaourts nature, du fromage blanc, du fromage râpé ;
  • des condiments : de l’huile (de colza, de noix, d’olive), du vinaigre, des épices, de la moutarde, de l’ail, des oignons…

En rayon, comprendre les informations nutritionnelles et repérer les aliments ultra-transformés

Formulations complexes, allégations nutritionnelles, étiquettes denses et pas toujours claires... Lorsque vous faites vos courses, comprendre les informations nutritionnelles pour comparer différentes catégories de produits entre elles ou différentes marques pour un même produit peut prendre du temps.

Utiliser le Nutri-Score pour comparer les produits en un coup d’œil

Le Nutri-Score, vous l’avez surement déjà vu : c’est ce petit logo apposé sur les emballages qui note les produits de A, vert foncé, pour les plus favorables sur le plan nutritionnel, à E, orange foncé, pour les moins favorables. Il est pratique et bien utile pour comparer les produits en un coup d’œil quand on fait ses courses et identifier ceux de meilleure qualité nutritionnelle.

Vous pouvez utiliser le Nutri-Score pour :

  • comparer les produits d’un même rayon : les céréales du petit-déjeuner, par exemple, peuvent avoir un score compris entre A et E. En un coup d’œil, vous pourrez choisir, parmi vos céréales préférées, celles qui ont la meilleure qualité nutritionnelle.
  • comparer un même produit de différentes marques : les lasagnes à la bolognaise, par exemple, peuvent être classées en A, B, C ou même D selon les marques
  • comparer des produits qui se consomment à la même occasion : en entrée, en plat, en dessert, au petit-déjeuner, au goûter. Par exemple, pour le dessert, vous pouvez comparer une mousse au chocolat avec un yaourt au fruit ou une crème caramel.

Pour en savoir plus, téléchargez la brochure « Le Nutri-Score pour mieux manger en un coup d’œil », et rendez-vous sur notre article dédié. Vous vous demandez pourquoi certaines frites surgelées sont Nutri-Score A ? Si un Nutri-Score C c’est bon ou mauvais ? On répond à toutes vos questions ici.

Si vous ne voyez pas le Nutri-Score sur certains emballages c’est parce qu’il n’est pas obligatoire. Dans ce cas, pensez à l’application Open Food Facts qui vous permet de connaître le Nutri-Score des marques qui ne l’affichent pas sur leurs produits.

Limiter les achats d’aliments ultra-transformés, privilégier les produits bruts

  • Il est recommandé de limiter les aliments ultra-transformés.  Ils sont souvent gras, sucrés ou salés et contiennent des additifs dont on ne connaît pas encore précisément l’impact sur la santé humaine. Découvrez nos conseils et astuces pour les repérer dans les rayons et ainsi essayer de réduire leur consommation ici.
  • Pour consommer moins de plats préparés et de produits ultra-transformés, augmentez le fait-maison, en achetant des aliments bruts ou peu préparés que vous cuisinerez vous-même.

Découvrez toutes nos recettes.

Des courses meilleures pour la planète, sans se ruiner, c’est possible !

Consommer plus « durable », ça n’est pas forcément plus cher. Il existe de nombreuses petites astuces à adopter au quotidien pour manger mieux, en prenant des initiatives bonnes pour la planète, sans se ruiner.

  • Privilégiez les produits de saison. Les produits de saison sont souvent moins chers. Les prix peuvent varier d’une année sur l’autre en fonction des récoltes mais les fruits et légumes de saison ont souvent le meilleur rapport qualité-prix. En plus cela évite qu’ils ne poussent sous des serres chauffées et puisqu’ils peuvent être cultivés sous nos latitudes, c’est meilleur pour la planète. Prenez-les bio si vous pouvez.
  • Choisir les articles les moins emballés, ou avec des emballages recyclables ; achetez en vrac quand c’est possible, cela permet aussi de doser la quantité souhaitée, et donc de faire des économies.
  • Éviter le gaspillage alimentaire en s’essayant par exemple à la cuisine zéro déchet et en cuisinant les restes. En plus, c’est bien pour votre budget !
  • Préférer l’eau du robinet aux eaux en bouteille et utiliser une gourde plutôt qu’une bouteille jetable en plastique.
  • Réduire sa consommation de viande. Il est recommandé de privilégier la volaille et de limiter les autres viandes (porc, bœuf, veau, mouton, agneau, abats) à 500 g par semaine. On peut réduire sa consommation de viande en consommant plus de légumes secs (lentilles, haricots rouges, haricots blancs, pois chiches…) qui, associés à des produits céréaliers comme les pâtes, le riz ou la semoule, de préférence complets, peuvent remplacer la viande ou la volaille.

Bon à savoir

Les produits bio peuvent être plus chers, mais en réduisant sa consommation de viande on fait des économies qui peuvent nous permettre d’acheter des produits de meilleure qualité comme des produits bio et/ou locaux par exemple.