La charcuterie est le plus souvent grasse et salée, il est donc conseillé d’en limiter la consommation et de privilégier parmi ces aliments le jambon blanc et le jambon de volaille.
En limitant sa consommation de charcuterie à pas plus de 150g par semaine. Cela correspond à environ 3 tranches de jambon blanc ou de jambon de volaille. Les saucisses de porc ou de volaille, les lardons, le bacon, les viandes en conserve, les jambons secs et crus font partie de la charcuterie.
Cette quantité hebdomadaire de 150g de charcuterie permet de ne pas dépasser la dose journalière admissible pour les nitrites. Pour en savoir plus sur les nitrites et les nitrates : "Le point sur les nitrites et les nitrates en 10 question - Anses".
Si vous achetez de la charcuterie, privilégiez les produits les mieux classés au Nutri-Score.
Une consommation trop importante de sel a des effets négatifs sur la santé. Or, outre leur richesse en graisses, beaucoup de produits de charcuterie sont riches en sel. Par exemple, 5 à 6 rondelles de saucisson apportent 5g de sel, ce qui est la limite maximale de consommation journalière de sel recommandée par l’Organisation mondiale de la santé.
Lorsque vous accueillez des amis ou recevez de la famille, vous pouvez remplacer la charcuterie ou en proposer moins en mettant à disposition des brochettes de tomates-cerises, mozzarella et basilic (juillet à octobre), des radis roses (avril à juillet) ou encore des bâtonnets de carottes avec du houmous (toute l’année). Et quand l’impasse sur la charcuterie vous semble impossible - lors d'une raclette par exemple -, pensez à alléger le repas en l’accompagnant de légumes comme des champignons, une salade verte…